Le Conseil Scientifique de l’ASTEC-PSL

Marie-Lise CHANIN, membre correspondant de l’Académie des sciences depuis l1990, dans la section Sciences de l’univers, directrice de recherche émérite au CNRS, est géophysicienne, spécialiste de l’atmosphère, auteure de travaux sur la physique de la haute et moyenne atmosphère. Elle préside le Conseil scientifique de l’ASTEC-PSL.

Jacques ARNOULD est chargé des questions éthiques au Centre national d’études spatiales (CNES). De formation ingénieur agronome, docteur en histoire des sciences et docteur en théologie, il s’intéresse aux relations entre sciences, cultures et religions, avec un intérêt particulier pour deux thèmes : celui du vivant et de son évolution, celui de l’espace et de sa conquête.

Jérôme BENVENISTE, titulaire depuis 1989 d’un doctorat en océanographie spatiale de l’Université Paul Sabatier de Toulouse. Après un post-doctorat MIT à Boston, il a rejoint l’Agence spatiale européenne. Il travaille depuis 1992 au centre de données d’observation de la Terre de l’ESA près de Rome où il est chargé de l’exploitation des données d’altimétrie radar de ERS-1, ERS-2, ENVISAT, CryoSat, Sentinel-3 et Sentinel-6.

Anne BONDIOU est diplômée de l’École Supérieure de Physique et Chimie Industrielles de Paris et titulaire d’un doctorat en Physique des Gaz et des Plasmas. Elle a rejoint en 1985 la Direction de la Physique Générale de l’Onera dans un laboratoire dédié à l’étude théorique et expérimentale de l’environnement électromagnétique des avions, hélicoptères et lanceurs, occupé à partir de décembre 2001 les fonctions de responsable Systèmes Orbitaux, puis de Directeur Espace à la Direction de la Stratégie de l’Onera.
Depuis décembre 2006, elle a rejoint le Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS) où elle est Directeur des Affaires R&D et Espace.

François-Marie BRÉON est chercheur physicien-climatologue au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement. Sa spécialité initiale est l’utilisation des satellites pour observer et comprendre le climat de la Terre. Il a ensuite abordé d’autres thématiques, en particulier le bilan d’énergie de la Terre et le cycle du carbone. Il a contribué à l’écriture du chapitre « Forçages radiatifs naturels et d’origine anthropique » du 5^e rapport du GIEC ainsi que du « Résumé pour les décideurs ». Depuis octobre 2020, il est président de l’Afis (Association Française pour l’Information Scientifique).

Isabelle CHUINE, membre de l’Académie des sciences, Directrice de recherche au CNRS (Médaille d’argent en 2020), travaille au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive à Montpellier, où elle est spécialiste de l’impact du changement climatique sur le fonctionnement et la répartition géographiques des arbres forestiers. Ses recherches se situent à l’interface entre l’écologie fonctionnelle, l’écologie évolutive et la biogéographie. Ses travaux associent des approches de modélisation, des approches expérimentales, des suivis long-termes sur le terrain, ainsi que de la science participative.

Athena COUSTENIS est est une astrophysicienne française spécialisée en planétologie. Elle est directrice de recherche CNRS au LESIA (Laboratoire d’Études Spatiales et d’Instrumentation en Astrophysique), à l’Observatoire de Paris, Meudon. Elle est impliquée et dirige des projets de missions spatiales pour l’Agence spatiale européenne (ESA) et pour la NASA. Elle se concentre principalement sur les planètes géantes gazeuses Saturne, Jupiter et leurs lunes, et elle est considérée comme une experte majeure d’une des lunes de Saturne, Titan.

Catherine GAUTIER-DOWNES est Professeur émérite de géographie franco-américaine à l’université de Santa Barbara en Californie. Géophysicienne de formation, spécialisée en océanographie, elle a dirigé l’Institute for Computational Earth System Science.

Louis GÉLI est polytechnicien (1981), sismologue et géophysicien marin, responsable de l’Unité de Recherche de Géosciences Marines de l’Ifremer. Ses travaux portent sur l’étude des relations entre sismicité et fluides et sur le développement de systèmes d’observation géophysique de fond de mer. Depuis 2008, il coordonne des programmes internationaux à caractère scientifique et technologique visant à installer des observatoires sous-marins en Mer de Marmara, dans la région d’Istanbul, une zone particulièrement exposée au risque sismique.

Pierre-Henri GOUYON est biologiste spécialiste de l’évolution et plus particulièrement en génétique, en botanique, et en écologie. Au-delà de ses travaux scientifiques, il s’est intéressé aux questions d’éthique et de relations entre science et société. Depuis 2006, il est professeur au Muséum national d’histoire naturelle de Paris et depuis 2009 à l’Institut d’études politiques de Paris. Il est également professeur à AgroParisTech.

David GRÉMILLET est océanographe, Directeur de recherche CNRS au CEFE à Montpellier, où il analyse l’impact des pêcheries et des changements climatiques sur les oiseaux marins, notamment au Groenland, en Afrique australe et en Europe.

Nathan HARA est titulaire d’un doctorat en astrophysique obtenu à Paris sous la direction de Jacques Laskar. Il est actuellement chercheur post-doctorant à l’observatoire de Genève, où il travaille sur les méthodes d’analyse de données pour la détection d’exoplanètes.

Hervé LE TREUT, ancien élève de l’École normale supérieure, est membre de l’Académie des sciences depuis 2005, professeur à l’École polytechnique et à Sorbonne Université. Climatologue, ancien directeur de l’Institut Pierre Simon Laplace, c’est un spécialiste de la simulation numérique du climat. Il a été membre du Groupe Intergouvernemental d’Experts sur le Changement climatique (GIEC). Il est actuellement président du comité scientifique régional sur le changement climatique – AcclimaTerra.

Catherine RITZ est directrice de recherche émérite CNRS au Laboratoire de glaciologie et géophysique de l’environnement de Grenoble, devenu Institut des géosciences de l’environnement. Ses recherches portent sur la modélisation de l’évolution de la calotte polaire. À l’aide de modèles numériques qu’elle a spécifiquement développés, elle étudie les modifications apparaissant dans les calottes glaciaires et les plateaux de l’Antarctique et du Groenland. De 2018 à 2021, elle a présidé le comité scientifique mondial pour la recherche en antarctique (SCAR).

Michel VISO est l’un des candidats astronautes sélectionnés par le CNES en 1985. Il a suivi les mêmes entraînements que ses collègues astronautes, tels Claudie Haigneré et Jean-François Clervoy, mais il n’a pas eu la chance de voler. Vétérinaire de formation, pilote diplômé, il avait été retenu en vue de missions emportant des animaux dans l’espace — orientation abandonnée peu après par les agences spatiales. Il a été jusqu’à sa retraite au début 2022 le responsable des programmes d’exobiologie du CNES, et un membre du Panel de Protection Planétaire du COSPAR.