
Manon MONIER est ingénieure agronome et docteure en bio-inspiration. Dans ses recherches de doctorat, elle s’est intéressée à la production d’une colle naturelle par les mouches Drosophiles pour créer une future colle biodégradable et biocompatible. Aujourd’hui chargée d’étude au Ceebios (Centre d’études et d’expertise en biomimétisme), elle s’inspire du vivant pour innover durablement.
Jeudi 9 octobre à 20h30, Scène en Grand Pic Saint-Loup :
Soirée inaugurale – Conférence :
« Pas bête, le vivant ! »
Au sein du vivant, l’intelligence est bien souvent attribuée à l’espèce humaine et plus récemment, aux outils qu’elle crée. Pourtant, au cours de millions d’années d’évolution, d’autres êtres vivants se sont adaptés avec ingéniosité à des conditions parfois extrêmes.
Les corvidés sont capables de manier des outils, les poulpes ont des comportements sociaux complexes et le blob a des capacités cognitives particulièrement remarquables. Cette masse unicellulaire dépourvu de cerveau, trouve le chemin le plus court pour sortir d’un labyrinthe, reproduit nos réseaux de transport urbain, et peut transmettre son apprentissage. En biomimétisme, ces exemples sont autant de sources d’inspiration pour essayer de résoudre des défis humains et construire un futur souhaitable. Au-delà de l’intérêt technologique, cette plongée au cœur du vivant nous invite à interroger notre définition de l’intelligence, parfois anthropocentrée.




